a indiqué que les prochaines élections européennes se dérouleront sous l'empire du traité de Nice, qui prévoit, pour la France, une réduction du nombre de parlementaires européens à 72. La France devrait disposer de deux parlementaires supplémentaires dès l'entrée en vigueur du traité de Lisbonne. Les modalités de leur désignation font actuellement l'objet d'une analyse juridique en liaison avec le secrétariat général du Gouvernement.
Concernant les relations franco-germano-britanniques, M. Bruno Le Maire s'est déclaré sceptique sur une formule de « ménage à trois ». Il a estimé que, s'il était possible et souhaitable de coopérer avec les britanniques, par exemple dans le domaine de la défense, la relation franco-allemande devait rester au centre de la construction européenne.
La spécificité du couple franco-allemand tient, en effet, à une communauté d'intérêts qui se fonde sur des données objectives, telles que l'appartenance à la zone euro, la tradition industrielle et l'importance des échanges commerciaux entre les deux pays.
Il serait donc inopportun de traiter l'Allemagne et le Royaume-Uni de la même façon car nous risquerions de perdre sur les deux tableaux, en nous éloignant des Allemands, qui se sentiraient meurtris, sans pour autant gagner les Britanniques.