S'appuyant sur une étude réalisée par le syndicat France énergie éolienne, M. Jean-Yves Grandidier a souligné que l'aléa que représente la production d'électricité d'origine éolienne était plus faible que celui lié à la variabilité du niveau de la consommation d'électricité, qui peut, pendant certaines périodes, dépasser de 8 000 MW les prévisions, alors que la différence entre la production éolienne constatée et la production prévue n'excédait pas 2 000 MW. Se fondant sur l'exemple allemand, il a estimé que, dans ces conditions, le gestionnaire de réseau pouvait, sans trop de complications supplémentaires, ajuster la production à la demande lorsque cela était nécessaire.