Ayant expliqué qu'avec une puissance installée totale de 10 000 MW d'origine éolienne sur un territoire donné, la puissance effectivement constatée n'excédait jamais 8 000 MW, M. Jean-Yves Grandidier a fait valoir que la production d'éolien présentait une certaine régularité, puisqu'à tout instant, y compris en période de pointe de consommation, le même parc type de 10 000 MW offrait en permanence 3 000 MW d'électricité et que, pendant 70 % de l'année, cette puissance se situait entre 1 000 et 5 000 MW. Il a relevé que, dans les pays ayant massivement recours à l'éolien, aucun moyen de production thermique supplémentaire n'avait été construit pour compenser l'intermittence de la filière éolienne.