a estimé que la réforme actuellement menée était brutale, particulièrement pour les régions du Nord-Est de la France, où l'armée est présente depuis si longtemps qu'elle était devenue partie intégrante de la vie locale. Il a cité en exemple les villes de Bitche, Dieuze ou encore Commercy, dont l'activité économique découle essentiellement de la présence d'unités militaires. Il a souhaité savoir si les montants annoncés au titre des mesures d'accompagnement correspondront à des crédits entièrement nouveaux et si le zonage réalisé pour l'attribution de primes particulières à l'installation d'entreprises avait été soumis aux élus locaux. Citant l'exemple d'une commune qui créerait une zone d'activité sur d'anciennes emprises militaires cédées pour l'euro symbolique, il a souligné la nécessité d'expliquer très clairement aux collectivités les conditions de transfert du foncier par l'Etat et de la récupération éventuelle par celui-ci de plus-values réalisées lors de la revente ultérieure de ces terrains. Déplorant les réticences manifestées par certains services parisiens à être transférés vers l'Est de la France, il s'est enquis de l'état d'élaboration du plan destiné à soutenir cette zone géographique, ainsi que de l'avancée des discussions avec l'Allemagne sur le rapatriement en France de nos deux régiments qui y sont stationnés.