Intervention de Jean François-Poncet

Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées — Réunion du 9 octobre 2008 : 1ère réunion
Moyen-orient — Communication sur un déplacement

Photo de Jean François-PoncetJean François-Poncet :

a estimé que le constat formulé n'était pas nouveau et n'était ignoré de personne. Il a en revanche estimé que le silence qui l'entourait était en revanche frappant. Il a rappelé que la France avait été moins silencieuse, mais qu'elle ne réagissait plus aujourd'hui face aux excès de la politique israélienne. Il s'est interrogé sur la publication d'un communiqué de presse, cette réaction étant dans l'intérêt même d'Israël. Il a souligné le caractère surprenant des déclarations d'Ehoud Olmert qui, ayant à peine quitté son poste de premier ministre, tenait des propos d'une grande sagesse, en rappelant les principes fondamentaux d'un accord, dans des termes proches de ceux auxquels les parties étaient parvenues à Taba. Les termes d'un accord sont parfaitement identifiés, mais une des données fondamentales de la situation est la faiblesse politique des gouvernements israéliens. Il a enfin observé qu'une série d'autres questions avaient surgi aux côtés de la question palestinienne : l'opposition entre Sunnites et Chiites, le programme nucléaire iranien, Al Qaeda et l'Iraq rendent la situation régionale beaucoup plus complexe et ont pour effet de relativiser la question palestinienne. Il a souligné la difficulté de l'effort de synthèse entrepris sur la région et la qualité des spécialistes français.

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