Répondant à l'observation de M. Didier Boulaud, M. Josselin de Rohan, président, a considéré que le bilan de la présidence de l'Union européenne en matière de défense avait été substantiel et que l'entrée en vigueur prochaine du traité de Lisbonne offrirait de nouveaux moyens pour mettre en oeuvre la politique européenne de sécurité et de défense. Il s'est déclaré convaincu que, quelles que soient les réticences britanniques, les mutualisations européennes dans le domaine de l'armement apparaîtraient comme le seul moyen de préserver à terme une industrie européenne de défense.