Intervention de Philippe Marini

Commission des finances, du contrôle budgétaire et des comptes économiques de la nation — Réunion du 14 février 2007 : 1ère réunion
Cour des comptes — Audition de M. Alain Pichon président de la 4e chambre de la cour des comptes

Photo de Philippe MariniPhilippe Marini, rapporteur général :

a fait part, s'agissant de cette question des organismes placés auprès du Premier ministre et de leur éventuelle suppression, de son « sentiment de déjà vu », en estimant qu'une volonté politique était selon lui indispensable pour rationaliser le nombre des commissions et instances consultatives.

Après avoir rappelé que le CECRSP avait été « en son temps, puissamment utile à la République », il a jugé que les actuels audits de performance et la mission nouvelle de la Cour des comptes de certification des comptes de l'Etat, en application de l'article 58 de la LOLF, l'amenaient à envisager la suppression du CECRSP. De même, il a appelé à une rationalisation des multiples outils de prévision et d'analyse économiques dont disposait l'Etat : outre le CAS, le Conseil d'analyse économique (CAE), l'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE), sans oublier la création récente de la Direction générale du trésor et de la politique économique (DGTPE) du ministère de l'économie, des finances et de l'industrie.

Par conséquent, M. Philippe Marini, rapporteur général, s'est interrogé sur la nécessité de maintenir de multiples structures, puisque cette « polysynodie administrative » exigeait une présence importante et coûteuse des fonctionnaires de l'Etat.

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