a dénoncé l'argument selon lequel un coût trop important de la traduction devrait conduire l'UE à limiter son soutien en faveur de la traduction des documents de travail de la Communauté, trop souvent avancé par nos partenaires anglophones. Il s'est, au contraire, déclaré favorable à un renforcement du soutien financier de l'Union dans le domaine de la traduction et a recommandé la poursuite du développement de la connaissance de la langue des autres dans tous les Etats membres, ceux-ci ne pouvant faire l'économie de l'apprentissage par leurs citoyens d'au moins deux langues de la Communauté.
Il a également souhaité la plus grande vigilance des pouvoirs publics français face à une tendance lourde, dans certains établissements d'enseignement prestigieux, à considérer l'anglais comme principale langue de travail.