a apporté les éléments de réponse suivants :
- la place de la France dans la recherche mondiale impose que les universités soient à la fois concurrentes et partenaires, ce qui passe par leur indépendance et un pilotage par une tête de réseau qui doit définir une politique nationale ;
- le CNRS doit garder dans son champ de compétence l'ensemble des disciplines, la pluridisciplinarité étant l'un des atouts majeurs pour faire avancer le front de la recherche. Néanmoins, l'existence de nombreux instituts dans le domaine des sciences de la vie incitera le CNRS à davantage se concentrer, dans ce domaine, sur les interfaces avec les autres disciplines. Une réflexion nationale sur la simplification du paysage de la recherche en sciences de la vie et sur la santé reste souhaitable. Sur la question des technologies du logiciel, la définition de frontières avec les compétences de l'Institut national de recherche en informatique et en automatique (INRIA) et du Commissariat à l'énergie atomique seront assez aisées à trouver ;
- les suppressions d'emplois sont financièrement plus que compensées par l'augmentation de la dotation. Le CNRS recrutera donc moins, mais renforcera son attractivité ;
- alors que la programmation et le financement de la recherche à long terme (plus de trois ans) et à court terme (pour la communauté de recherche émergente) seront assurés par le CNRS, l'ANR aura en charge le financement à moyen terme avec une évaluation des thématiques particulièrement intéressantes à développer ;
- la simplification du fonctionnement de la recherche passe par une gestion indépendante des laboratoires avec une traçabilité de leurs dépenses ;
- le CNRS entraînera les autres acteurs en montrant l'exemple dans son attachement à la réussite de la réforme.
- Présidence de M. Jacques Legendre, président -