Déplorant le mouvement de balancier qui anime toutes les réformes de l'éducation nationale, Mme Brigitte Gonthier-Maurin a exprimé sa désapprobation à l'endroit de programmes qui renoncent totalement à la posture de réflexion active et d'analyse autonome que les textes de 2002 avaient voulu faire naître chez les élèves. Dans ces conditions, l'école primaire ne pourra à l'avenir qu'accentuer les inégalités, et non pas les réduire. A cela s'ajoutent le refus de toute concertation et la primarisation de la grande section de maternelle, qui rendront ces textes difficilement acceptables. Leur rejet par l'ensemble de la communauté éducative ne peut donc être une surprise.