s'est demandé si les salariés étaient aujourd'hui correctement protégés contre l'amiante résiduel.
Le Dr Patrick Brochard a répondu par la négative, du fait de la non-application de la réglementation. Il a ajouté que, si la réglementation établie en 1977 avait été correctement appliquée dès l'origine, la situation dramatique observée aujourd'hui ne se serait pas produite.
a voulu connaître les leçons qui avaient été tirées du dossier de l'amiante en matière d'organisation et de méthode de travail de la médecine du travail.
Le Dr Patrick Brochard, soulignant l'importance de cette question, a rappelé qu'en France, l'organisation de la santé au travail était confiée aux médecins du travail, dont les missions, trop nombreuses, les empêchent de mener à bien cette tâche, même si un décret de juillet 2004 avait constitué un réel progrès. Il a illustré ses propos par l'exemple des fibres céramiques réfractaires qui font l'objet, de la part des médecins du travail, de réunions d'information avec les chefs d'entreprise, mais a regretté que ces derniers restent passifs, préférant attendre une interdiction de ce matériau au niveau communautaire.