a fait observer que le contrat de performance signé entre l'Etat et Réseau ferré de France (RFF) et prévoyant un financement à hauteur de treize milliards d'euros sur la période 2008-2015 se traduisait en fait par une stabilité du financement global accordé par l'Etat, soit 2,4 milliards d'euros par an. En effet, le contrat prévoit que l'essentiel des moyens nouveaux de RFF provienne d'une hausse de sa productivité et de l'augmentation de ses recettes. Ces dernières consistent d'une part, en des produits de cessions de terrains et d'autre part, en une augmentation des péages. Au-delà, il s'est demandé si le Gouvernement ne comptait pas aussi sur une participation des régions au financement de l'infrastructure, en particulier s'agissant des lignes essentiellement affectées au trafic régional, que l'union internationale des chemins de fer classe dans les catégories 5 à 9.