Concernant le programme d'action territoriale de l'Etat prévu au sein de la mission, M. Rémy Pointereau, après avoir rappelé les actions financées, telles que la lutte contre le chloredécone aux Antilles ou l'amélioration de la qualité de l'eau en Bretagne, s'est demandé si les 39 millions d'euros prévus représentaient la totalité de l'intervention de l'Etat ou si d'autres sources de financement pourraient être mobilisées au profit de ces actions. Evoquant les infrastructures de transport, il a souligné la nécessité d'un soutien vigoureux aux investissements publics dans cette période de crise, rappelant en particulier tout l'intérêt d'un projet de ligne à grande vitesse desservant le Centre et l'Auvergne. Il a jugé nécessaire d'assurer le plus grand degré possible de fongibilité des crédits afin de permettre l'avancement des projets et interrogé les ministres sur la volonté du Gouvernement d'aller dans ce sens. Enfin, estimant que la participation à des partenariats public-privé devrait continuer d'intéresser les entreprises, il a interrogé les ministres sur leurs intentions relatives à ce type de financement.