a souligné à son tour tout l'intérêt qu'il y aurait à exploiter davantage le réseau ferroviaire français qui constitue un atout en matière d'aménagement du territoire par la densité de son maillage. Evoquant l'exemple de l'Allemagne ou de la Suisse où des lignes ferroviaires inutilisées avaient été réouvertes récemment, il a plaidé pour une évolution en ce sens, en particulier pour développer des dessertes qui ne passeraient pas systématiquement par Paris.
Soulignant l'importance de la réforme portuaire résultant de la loi adoptée en 2008, il a fait valoir l'enjeu du développement portuaire en France, dès lors que 90 % du transport de marchandises mondial emprunte la voie maritime et que la concurrence européenne place le port du Havre très en retrait par rapport à celui d'Hambourg ou d'Anvers. Tout en bénéficiant d'une meilleure situation géographique, le port normand connaît en effet une activité quatre à six fois plus faible que celle de ses deux concurrents principaux. Il a fait part alors de son grand étonnement à propos de la décision qui aurait été prise d'engager le classement en zone Natura 2000, de l'estuaire de la Seine, ce qui aurait pour effet de bloquer les projets de développement et de remettre en cause plusieurs milliers de créations d'emplois. Il a interrogé les ministres sur la procédure appliquée pour une telle demande de classement, notamment s'agissant des consultations effectuées.