est convenu de la nécessité d'une meilleure maîtrise de l'anglais -langue désormais incontournable dans la vie judiciaire- tout en regrettant la méconnaissance par le ministère de la justice du niveau des juges en langues étrangères.
Plus réservé sur la procédure britannique d'expertise contradictoire, il a mis en avant son caractère chronophage et coûteux, soulignant qu'il convenait de veiller au maintien du système judiciaire français. Il a ajouté que son rayonnement ne pouvait être assuré qu'en apportant aux magistrats une aide technique de haut niveau, telle qu'elle existe dans les pôles économiques et financiers au sein desquels des assistants spécialisés, recrutés pour la plupart parmi des fonctionnaires détachés du ministère de l'économie et des finances, apportent un appui précieux aux juges.