Je me réjouis de retrouver M. Mancini au poste qu'il occupe. Il a d'abord été un homme d'action, dans les services de police, puis a rejoint le corps préfectoral. Ce parcours l'a préparé à sa nouvelle fonction de coordinateur du renseignement, dans laquelle il doit effectuer la synthèse au profit de ses supérieurs.
Plusieurs collègues ont évoqué les efforts à réaliser sur les moyens techniques, mais rien ne peut remplacer le renseignement humain. Nous sommes ici au moins trois, M. Mancini, M. Chevènement et moi, à avoir une certaine expérience des difficultés liées aux fonctions cruciales que sont l'analyse et l'exploitation du renseignement. Il existe de très nombreux filtres avant que le renseignement ne remonte au niveau des responsables. La qualité et la sensibilité des hommes jouent un rôle fondamental.
Je souhaiterais, Monsieur le coordinateur, que vous nous précisiez de manière plus concrète la teneur de vos fonctions.