En introduction, vous avez évoqué une époque où des réunions de coordination entre services se seraient résumées à une partie de « poker menteur ». Je me demande dans quelle mesure vous avez les moyens d'éviter qu'il en soit toujours ainsi aujourd'hui. Je reviens sur les évènements en Afrique du Nord, car il s'agit véritablement d'une zone d'intérêt prioritaire pour la France. On a dit que nous n'avions rien vu venir. Mais aujourd'hui, sommes nous pleinement informés sur nos interlocuteurs en Cyrénaïque ? Etes-vous consulté sur ce point ? J'imagine que nous disposons de sources humaines en Libye. A-t-on élaboré un plan de renseignement en vue d'anticiper les évènements ou de les éclairer lorsqu'ils surviennent ?