La réforme mise en oeuvre me paraît pertinente car dans le système antérieur, où coexistaient la DST et les renseignements généraux, la distinction entre l'information générale et le renseignement n'était pas clairement établie. Par exemple, la connaissance et l'analyse du mouvement social relève de l'information générale. Il s'agit de préoccupations de court terme liées à l'ordre public. Ces missions relèvent désormais des services d'information générale qui dépendent de la direction centrale de la sécurité publique. Les milieux islamistes constituent pour leur part un risque qui justifie leur suivi par la DCRI, en charge du renseignement intérieur. La DCRI compte aujourd'hui environ 3 400 personnels. Près du tiers des personnels des renseignements généraux ont rejoint la DCRI, le restant relevant désormais de la direction centrale de la sécurité publique.