Déclarant que le groupe socialiste le soutiendrait, M. Roland Courteau s'est insurgé contre la volonté de la Commission européenne de supprimer, en matière oenologique, le cadre réglementaire contraignant ayant justement permis d'obtenir des produits de qualité. Stigmatisant le risque de nivellement par le bas en découlant et refusant de voir dans l'étiquetage, qui brouillerait l'image des vins rosés, une solution, il a estimé plus opportun que la Commission soutienne la communication en faveur de ce secteur. Se disant en outre inquiet des conclusions du Livre vert sur les signes de qualité des produits agricoles élaboré par la Commission, il a souhaité que la France s'oppose clairement au projet de cette dernière relatif au vin rosé, jugeant qu'elle ne l'avait pas encore fait pour l'instant. Indiquant qu'un débat au Parlement européen avait eu lieu la veille sur le sujet et que la commissaire européenne à l'agriculture, Mme Mariann Fischer Boel, était restée inflexible, il a rapporté la proposition émise par certains parlementaires européens de réserver l'appellation « vin rosé » aux seuls vins élaborés de façon traditionnelle.