a considéré que l'opinion publique française devait impérativement être mieux informée des enjeux de notre intervention en Afghanistan, dont elle n'a pas aujourd'hui suffisamment conscience. Elle a estimé que l'on ne pouvait qu'appuyer la volonté de renforcer le volet civil de l'action internationale, mais elle a déploré que trop de temps ait été perdu depuis 2002, faute de moyens et de volonté politique, ce qui a permis aux Talibans de se réorganiser et de regagner en influence. Elle a constaté que les insurgés ne manquaient ni d'hommes ni de moyens financiers, ce qui rendait illusoire une victoire militaire et imposait le recours à la diplomatie et à la négociation.