s'est interrogé sur le retard pris pour mettre en place la carte nationale d'identité électronique et biométrique. Il a souligné qu'un tel titre sécurisé présentait de nombreux avantages, permettant tout à la fois de lutter contre les vols d'identité, de contribuer à l'identification des auteurs d'infractions, d'identifier les victimes de catastrophes naturelles ou de favoriser le développement du commerce en ligne. Il a rappelé qu'un sondage, réalisé en 2005, avait montré que l'opinion publique était majoritairement favorable à une telle carte d'identité, y compris dans l'hypothèse où elle serait payante. Il a également souligné que la France disposait d'entreprises très performantes dans ce secteur qui doivent maintenir leur avantage compétitif. Il a considéré qu'il appartiendrait au Parlement de définir le cadre juridique dans lequel serait utilisé un tel titre et a souhaité connaître la date à laquelle ce dispositif pourrait être opérationnel.