a d'abord rappelé que les zones de revitalisation rurale, dont le régime a été modifié par la loi DTR, existent depuis la loi d'orientation pour l'aménagement et le développement du territoire du 4 février 1995, dite « loi Pasqua ». La politique d'aménagement du territoire traditionnelle, malgré son volontarisme, n'a pas pu empêcher, depuis les années 1960, la concentration de la population sur une faible partie du territoire. Il s'est demandé si un citoyen résidant dans une zone à très forte densité n'induisait pas un coût supérieur en matière de services publics, à celui qui vit en zone rurale. Il a regretté que le montant de la dotation globale de fonctionnement (DGF) soit moins élevé pour les communes rurales, alors que celles-ci ont des besoins particuliers en routes, réseaux de télécommunication et services pour les entreprises et les agriculteurs comme pour les citoyens : l'avenir d'un territoire dépend en effet de sa capacité à attirer les jeunes familles.