a toutefois fait valoir que sur les dix dernières années, la croissance s'était, dans ces territoires, établie en moyenne à 5 % par an et que les créations d'emplois avaient globalement progressé de façon plus dynamique que dans l'hexagone. Malgré cela, des handicaps structurels grèvent encore le potentiel économique de ces collectivités : les contraintes d'éloignement, les pressions migratoires ou encore le différentiel de coût de travail avec les pays avoisinants.
Faisant en outre remarquer que la coopération régionale offrait des potentialités formidables pour les collectivités ultramarines, il a appelé l'Etat à faciliter celles-ci, estimant que la France devait choisir entre la tentation du repli hexagonal et la valorisation de territoires présents sur les quatre océans pour contribuer à son développement économique. Dans cette perspective, il a mis en exergue les insuffisances de la présence française dans un certain nombre de régions périphériques au regard du dynamisme d'acteurs économiques chinois, japonais ou encore allemands qui remportent des parts de marché supplémentaires. C'est pourquoi il a estimé que l'Etat devait rapidement donner plus de liberté aux collectivités concernées en matière de coopération régionale.