a tout d'abord insisté sur la mise en place effective d'un guichet unique d'aide aux entreprises, comme cela est annoncé depuis longtemps. L'objectif est d'offrir l'ensemble des services nécessaires au développement des PME, y compris un accès au capital-risque et aux fonds d'amorçage.
Il a ensuite plaidé pour une meilleure articulation entre les pôles de compétitivité et les pôles d'excellence rurale, faisant valoir que, par exemple, en matière agroalimentaire, la recherche réalisée dans les pôles de compétitivité -à dominante urbaine- avait naturellement vocation à être mise en oeuvre dans des entreprises implantées en milieu rural.
Puis il a fait part de difficultés rencontrées dans le développement de pépinières d'entreprises de type « cluster ». La mise en place de telles structures se heurte en effet à la réticence qu'éprouvent de nombreuses jeunes entreprises innovantes, soucieuses de préserver leur indépendance.
Enfin, il en a appelé à une plus grande clarification des rôles entre les structures consacrées au capital-développement, les apporteurs de capital-risque et les fonds d'investissement à plus long terme. Il a estimé qu'Oséo avait un rôle à jouer dans la coordination de l'ensemble de cette offre.