a reconnu que si le projet de loi de programme du Grenelle de l'environnement constituait une avancée, des points faibles demeuraient, notamment sur la question du financement des mesures envisagées qui reste hypothétique. Ainsi, en matière de transports, la réalisation de 2 000 km de lignes ferrées supplémentaires d'ici à 2020 représente un coût estimé à 79 milliards d'euros alors que l'Etat s'engage à apporter 16 milliards d'euros. Il s'est, à cet égard, demandé si l'outil du partenariat public-privé serait suffisamment attractif pour les réaliser. De la même manière, l'Etat s'est engagé à hauteur de 2,5 milliards d'euros en faveur des transports en commun en site propre alors que les besoins sont estimés à plus de 10 milliards d'euros. A la lumière de ces deux exemples, il a interrogé le rapporteur sur la faisabilité de ces engagements, affirmant que la crédibilité du Parlement serait en question si les moyens financiers n'étaient pas dégagés pour réaliser les objectifs fixés.