Après avoir indiqué reprendre à son compte une grande partie des propos des intervenants précédents, M. Claude Biwer a souligné la difficulté de la France à mettre en oeuvre les grands projets qu'elle définit.
Prenant plusieurs exemples, il a indiqué ainsi que, en matière agricole, une production de qualité n'est possible qu'à condition de vendre les produits à des prix plus élevés, ce que tout le monde n'est pas prêt à accepter. S'agissant de l'assainissement non collectif, il a affirmé que la décision devait revenir aux maires, soulignant que l'assainissement individuel ne coûte pas toujours moins cher que l'assainissement collectif.
Il a ensuite déclaré craindre qu'une France à quatre vitesses ne soit en train de se constituer : avec les grands centres, les couronnes urbaines et leurs périphéries, les départements bien dotés en infrastructures et les autres, progressivement laissés de côté.
Il a évoqué la question des opérations catastrophes naturelles, soulignant que, si le ministre a annoncé que le Grenelle devait constituer une avancée en la matière, ce projet était en attente depuis plusieurs années. Il a enfin regretté que l'administration utilise l'argument des modifications attendues résultant du Grenelle de l'environnement pour retarder, voire rejeter, les dossiers présentés par les collectivités locales.