Après avoir salué le travail du rapporteur, Mme Evelyne Didier a déclaré souhaiter que la loi reste une loi de programmation fixant des grandes orientations. Elle a relevé que le Président de la République souhaitait, par ce texte, aller plus loin que la Charte de l'environnement, introduite dans la Constitution à l'initiative de son prédécesseur.
Tout en saluant l'association de la société civile au « processus du Grenelle » et la véritable révolution introduite par ce dernier dans les mentalités, elle a souligné que les parlementaires devaient pouvoir jouer leur rôle et modifier ce texte.
Après avoir souligné que le véritable rendez-vous était transposé par le projet de loi portant engagement national pour l'environnement, elle a interrogé le rapporteur sur le financement du Grenelle, souhaitant que celui-ci ne soit pas reporté sur les collectivités territoriales.
Enfin, elle a émis le souhait que soit évitée à l'avenir la fixation de règles identiques pour les zones urbaines et rurales, notamment sur la question du traitement des déchets.