a souligné que le projet de loi de programme du Grenelle de l'environnement se trouvait au carrefour de nombreuses contradictions relatives à la capacité de mutation des territoires, aux risques de fractures sociétales, à la question des capacités financières, ou encore au débat entre productivistes et tenants de la décroissance. Soulignant les problèmes de délai d'examen des textes, il a regretté que la discussion du projet de loi portant engagement national pour l'environnement soit quasiment programmée alors même que le projet de loi de programme n'a pas été adopté. Il a également déploré le caractère timoré de ce texte estimant qu'il n'insistait pas suffisamment sur le coût des dégradations de l'environnement sur la santé. En conclusion, il a considéré que le travail d'amendement devrait permettre de revenir aux ambitions initiales, c'est-à-dire définir un dispositif fixant l'engagement sociétal en faveur de l'environnement.