a lui aussi, considéré que ce texte devait se recentrer sur les grands fondamentaux. Il s'agit d'une loi de programmation qui doit s'appréhender dans un temps relativement long et qu'il convient de mettre en perspective avec le contexte européen et international tel qu'il résulte de l'adoption du paquet climat-énergie de la conférence de Poznañ, ou encore des négociations dans le cadre de l'OMC. Reconnaissant que ce texte fixait des objectifs particulièrement ambitieux, il a souligné que la problématique de la dégradation de l'environnement nécessitait un volontarisme de la part des autorités publiques. A cet égard, citant le rapport de Sir Nicholas Stern sur « L'économie du changement climatique », il a indiqué que la poursuite sans aucun contrôle des changements climatiques occasionnerait, à long terme, des dommages dont les coûts, en termes de PIB, seraient nettement supérieurs au coût de sa prévention. Toutefois, il a reconnu que le traitement des dégradations environnementales devrait être envisagé dans un cadre global et sous le prisme du traitement différencié, afin d'éviter que la France soit pénalisée. Il a estimé, à cet égard, qu'il ne serait pas logique que notre pays sacrifie sa compétitivité alors qu'il est déjà en avance par rapport à ses voisins européens en matière de respect de l'environnement. Enfin, il a plaidé pour que l'examen de ce texte soit l'occasion de simplifier les procédures administratives et d'encadrer l'action de certaines associations qui bloquent systématiquement les initiatives des élus locaux au motif de la protection de l'environnement.