a d'abord considéré que le contenu du projet de loi ne correspondait pas réellement à la volonté d'accélération des programmes d'investissement inscrite dans son titre. Il a notamment estimé que l'article relatif à l'élargissement du classement en « grands crus classés » ou « premiers grands crus classés », ajouté par l'Assemblée nationale, n'avait pas sa place dans ce texte, quel que soit son intérêt sur le fond. Sur l'efficacité du projet de loi, il a indiqué que de nombreux économistes évaluaient son impact à seulement 0,4 % ou 0,5 % du produit intérieur brut. Tout en partageant le souci de soutenir l'investissement, effort auquel participent d'ailleurs les collectivités territoriales, il a regretté l'absence dans le plan de relance d'un volet consacré au pouvoir d'achat, car les acheteurs ne pourront acheter les produits et participer à la relance de la croissance s'ils n'en ont pas les moyens : à cet égard, il a souligné la hausse récente de la fréquentation des centres de distribution de nourriture ou de vêtements gérés par des associations caritatives et il a mis en avant l'accélération des prix à l'alimentation.