Certaines études se sont attachées à cerner la réalité du viol à travers une typologie des liens unissant la victime et l'agresseur. Elles montrent que les viols intrafamiliaux, au sens large, représentent près de la moitié des affaires jugées aux assises. Les viols conjugaux ne représentent, en revanche, qu'une part marginale des affaires jugées, mais c'est sans doute parce que, dans ce cas de figure, les victimes renoncent le plus fréquemment à porter plainte, comme le montrent les différentes enquêtes de victimisation.