Effectivement, même chose pour les sociétés dites savantes et les organisateurs de congrès. Il s'agit d'une nécessité sociale et il n'y a pas de honte à être financé par l'industrie pharmaceutique.
J'en viens aux questions de M. Autain. Bien évidemment, l'AMM n'est pas éternelle. Les agences doivent suivre en permanence les évolutions des connaissances pour, éventuellement, retirer l'AMM. Dans la mesure où le bénéfice diminue et que le risque augmente, nous devrons solliciter l'industriel pour qu'il fournisse des études supplémentaires. S'il refuse, la vigilance sera renforcée. Nous serons jugés sur notre capacité à retirer les AMM et à réduire le nombre de médicaments mis sur le marché qui est, en soi, un facteur de risque.