a indiqué ensuite que le Premier ministre britannique, M. Gordon Brown, avait décidé de recevoir le Dalaï Lama, ce qu'avait déjà fait Mme Angela Merkel, chancelière allemande. Le Président Francois Mitterrand et le Président Jacques Chirac, en leur temps ne l'avaient pas reçu à titre officiel. Il a encore rappelé que lui-même avait reçu très souvent, à titre privé, le Dalaï Lama et échangé avec lui. Il a fait part à la commission de sa conviction selon laquelle, si on veut défendre les droits de l'homme, il ne faut pas les imposer. Selon lui, le Dalaï Lama assume une position très claire : il n'a jamais déclaré qu'il était en faveur de l'indépendance, ni appelé au boycott des Jeux olympiques. La position du Président de la République est également claire : « tout est sur la table », ce qui signifie que l'on n'envisage pas de boycotter les Jeux olympiques, perspective clairement écartéee par les 27 pays européens, mais qu'en revanche on pourrait discuter d'une attitude commune, éventuellement lors de la cérémonie d'ouverture, en fonction de l'évolution de la situation.
Un débat s'est alors ouvert au sein de la commission.