a évoqué la récente réunion à Athènes de l'Assemblée parlementaire Euroméditerranée, soulignant que les dirigeants arabes présents avaient manifesté leur disponibilité à participer à la conférence des 13 et 14 juillet prochain à Paris. Puis, il a interrogé le ministre sur la position de Moscou à l'égard de la situation prévalant en Afghanistan.
En réponse, le ministre a apporté les précisions suivantes :
- de nombreux progrès ont été réalisés depuis 2001 en Afghanistan, dans les domaines politique, sociaux et éducatif notamment, mais ils n'ont pas empêché la dégradation de la situation sécuritaire. Quant à la Russie, elle va conclure avec l'Otan un accord facilitant le transit sur son territoire, par voie terrestre, d'équipements non-militaires destinés à la force internationale en Afghanistan.
- la spécificité de l'Union pour la Méditerranée consistera à se fonder sur des projets concrets, qui ont fait défaut au processus de Barcelone. La Commission européenne, sollicitée par le conseil européen, devrait ainsi formaliser d'ici au mois de juin ses propositions. Parmi les projets envisageables, on peut citer la création d'une banque euro-méditerranéenne, d'un état-major opérationnel pour lutter contre les feux de forêt, d'un réseau de stations d'épuration ou d'un « Erasmus » euro-méditerranéen. Le secrétariat de cette Union sera assuré conjointement par un Etat du nord et un du sud, en premier lieu. La Commission européenne y sera associée et pourrait financer une partie des projets.