A contrario, il autorise la recherche si elle n'y porte pas atteinte ! Actuellement, la recherche sur l'embryon humain sans le détruire peut se faire sur un embryon qui est rejeté par le diagnostic préimplantatoire et dont l'avenir est compromis. Elle peut se faire sur des embryons in vitro durant les heures précédant leur implantation avec des analyses ultra fines. Elle pourrait se faire sur des embryons congelés orphelins abandonnés par leurs parents d'origine et destinés à la destruction par décongélation : on peut, à ce moment-là, les étudier in vitro en milieu de culture jusqu'à leur mort et il y a là une possibilité de faire des recherches sans porter atteinte à l'intégrité de l'embryon ni à sa viabilité. Si nous sommes tous ici, c'est parce qu'on a tous été embryon et qu'on ne nous a pas détruits. Je suis favorable à la recherche quand elle ne porte pas atteinte à l'intégrité et à la viabilité de l'embryon, et c'est possible.