a souligné que, en dépit d'un marché fortement concurrentiel, la France continue de soutenir efficacement l'exportation de son cinéma à l'étranger. À ce titre, le système français de soutien financier à la promotion du cinéma français à l'étranger, mêlant crédit d'impôt et contribution des chaînes de télévision nationales, est régulièrement copié par nos partenaires étrangers, notamment en Europe de l'Est. Dans ces conditions, nos concurrents étrangers sont parvenus à augmenter de façon significative les parts de marché de leur propre cinéma sur leur marché national. Aussi la France est-elle conduite à renforcer ses efforts pour maintenir ses positions sur les marchés nationaux de ses concurrents étrangers, en particulier sur des marchés traditionnels comme l'Europe, qui sont devenus très concurrentiels. À titre d'exemple, en Allemagne, la part des films allemands sur le marché national a progressé de 15 à 27 % et, compte tenu du maintien de l'attrait du public européen pour le cinéma américain, cela signifie un effet de ciseaux préoccupant pour le film français.
La Chine produit entre cinq cents et six cents nouveaux écrans de cinéma par an, ce qui en fait un marché immense dans lequel nos concurrents directs, comme l'Allemagne, l'Espagne et l'Italie, veulent investir.