Prenant l'exemple de la maladie de la langue bleue des taureaux de combat, qui interdit leur participation à des spectacles taurins à Bayonne alors qu'elle est autorisée à San Sebastian, située à moins de trente kilomètres, M. François Fortassin s'est tout d'abord étonné de l'absence d'harmonisation des règles sanitaires au sein de l'Union européenne. Il a ensuite regretté qu'une application excessive du principe de précaution conduise désormais à systématiquement rechercher des causes sanitaires à des phénomènes souvent naturels, à parfois discréditer des filières sans aucun fondement, comme l'exemple des ostréiculteurs d'Arcachon vient de récemment en témoigner, et à imposer, notamment dans les maisons de retraite, la consommation d'une nourriture aseptisée si mauvaise qu'elle conduit à la perte d'appétit des pensionnaires et, ce faisant, à leur dénutrition.