En réponse à M. André Ferrand, il a expliqué que la place moins favorable de la France vis-à-vis de l'Allemagne, en progression du nombre de projets d'implantation, résulte de la méthodologie employée par le cabinet Ernst & Young qui ne retient que la provenance des investissements de 57 pays étrangers pour élaborer son « baromètre de l'attractivité de la France ». Celui-ci ne comptabilise donc que 524 projets d'implantation alors que le bilan 2008 dressé par l'AFII retient 641 projets. Néanmoins, l'étude publiée par Ernst & Young place, d'une part, la France au deuxième rang, derrière l'Allemagne et devant le Royaume-Uni, des pays européens qui ont le plus d'atouts pour sortir de la crise, et indique, d'autre part, qu'il s'agit d'un pays perçu comme influent, réactif à la crise et dynamique.