Nous sommes tout à fait d'accord sur la gouvernance mondiale. Il faut pour cela convaincre Bruxelles de bouger - les Anglais ne le souhaitent pas - puis de faire pression sur les États-Unis. Nous souhaitons avoir accès à l'APEC (Asia-Pacific economic cooperation), la France et l'Angleterre y ont des possessions territoriales, comme on disait, mais ce que nous disons est systématiquement rejeté par les États-Unis.
Quand vous évoquez le droit à l'oubli, je pense au cloud computing. Le « progrès » va vite et, dans les « fermes numériques », bien gardées, des milliards de données sont moulinées. Les experts nous disent que le coup est parti : comment avoir la certitude qu'une information ne resurgira pas dans quinze ans ? Le temps du droit et de la démocratie est plus lent que celui de la technologie. N'est-il pas déjà trop tard ?