Une foultitude de textes nous ont confrontés à la même situation : il y a ceux qui sont convaincus et ceux qui n'y croient pas. C'est ainsi qu'après avoir adopté un système avec l'Hadopi, on peut lire ce matin dans la presse que Free fait de la résistance. Au-delà de ce constat, le maître-mot, c'est l'invisibilité. Pour avoir passé deux jours chez Google aux États-Unis, j'ai pu mesurer ce tsunami d'informations. Il y a un côté positif, mais il y a aussi un prix à payer : c'est la fin de la confidentialité et de la vie privée. Le jeu en vaut-il la chandelle ?
Des pays parmi les plus importants n'ont pas de réglementation. Ne connaîtra-t-on pas une situation comparable à ce que l'on voit pour le surendettement ? Il suffit en effet d'utiliser internet pour emprunter en Suisse ou au Luxembourg qui, paradoxalement, vous garantissent la confidentialité en attribuant un numéro à votre dossier. Il faudrait que des instances comme le G 8 ou le G 20, ou des organisations internationales se saisissent de cette affaire comme elles l'on fait du développement. Si elles n'élaborent pas de règles, cela ne fonctionnera jamais.