Intervention de Didier Guillaume

Commission de l'économie, du développement durable et de l'aménagement du territoire — Réunion du 6 octobre 2010 : 1ère réunion
Audition de M. Alex Türk président de la commission nationale de l'informatique et des libertés

Photo de Didier GuillaumeDidier Guillaume :

Nous avons la chance de disposer d'un outil comme la CNIL, dont j'apprécie le rôle au quotidien. J'entends votre proposition de gouvernance mondiale, mais cela ne marchera jamais. Cependant, comme tous les progressistes, je veux aller de l'avant.

On a proposé de se servir du télépéage pour sanctionner les excès de vitesse et un portable permet la géolocalisation. Les Français qui regardent RIS ou Les experts trouvent cela très bien. De fait, on peut élucider beaucoup d'affaires. Quant à la vidéosurveillance, c'est déjà une réalité. Va-t-on courir derrière ? Nous avons un pôle de compétitivité consacré aux nanotechnologies et à la traçabilité, et je sais que la RFID, la puce intelligente, c'est irréversible.

L'idée du projet de résolution est néanmoins essentielle car il importe que le Parlement interpelle le président de la République et le Gouvernement. Si les choses peuvent se régler dans un pays de tradition démocratique comme le nôtre, il n'en serait pas de même en Corée du Nord. A côté des chefs d'État, il doit y avoir les Parlements ainsi que les associations de citoyens, souvent très impliquées.

Soigner plus de gens, cela va dans le bon sens. Peut-on le refuser ? Après tout, Minalogic avait été créé par les pouvoirs publics et, même si le bébé va plus vite que le père, je veux croire en l'intelligence de nos dirigeants.

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