ministre d'État, ministre de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de la mer, en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat. - J'y insiste d'emblée, ce schéma n'est pas un nouveau CIADT ; il n'est pas la somme des projets à mettre en oeuvre, mais bien l'application stricte de votre vote, quasi unanime, sur le Grenelle I : il définit une stratégie des déplacements destinés à les améliorer, à répondre au double objectif de réduction de l'effet de serre et de protection de la biodiversité, à circonscrire au mieux les besoins énergétiques du pays. L'essentiel des points opérationnels vise à améliorer le fonctionnement de la maintenance, de la sécurité, à développer l'interopérabilité, à définir des méthodes et des critères, étant entendu que l'objectif n'est pas de susciter à tout prix une obligation de créer des infrastructures... C'est donc bien une stratégie, et non pas des projets, que l'on définit ici. Il s'agit de répondre, pour l'avenir, à une série de questions - la question portuaire, celle du fret ferroviaire, celle du réseau des lignes à grande vitesse...
Ce schéma, qui respecte la stratégie que vous avez votée, repose pour l'essentiel sur le ferroviaire - dans son double aspect fret et voyageur, urbain et territorial, et se fonde sur l'interopérabilité. S'il se traduit dans des illustrations sur projets, c'est bien cependant une stratégie qui est soumise à une concertation destinée à l'enrichir. Il a fait l'objet d'une évaluation du Commissariat général au développement durable (CGDD) et de l'Autorité environnementale, qui ont donné leur quitus, à quelques aménagements près, dont il sera tenu compte.
Dans le domaine de la route, l'investissement nouveau va essentiellement à la sécurité et au désenclavement, ainsi que vous l'avez voulu. Sans doute un ou deux sujets tenant aux équipements structurants peuvent-ils encore faire débat : ce dernier peut avoir lieu, dans le respect de la stratégie.