Intervention de Jean-Louis Borloo

Commission de l'économie, du développement durable et de l'aménagement du territoire — Réunion du 6 octobre 2010 : 2ème réunion
Schéma national des infrastructures de transport — Audition de M. Jean-Louis Borloo ministre d'etat ministre de l'écologie de l'énergie du développement durable et de la mer

Jean-Louis Borloo, ministre d'Etat :

En effet, il faut en finir avec les discussions bilatérales, qui aboutissent en fonction des rapports de force du moment. Nous devrions pouvoir nous mettre d'accord sur les projets prioritaires.

Je tiens à rassurer Rémy Pointereau : la numérotation des pastilles sur l'avant-projet de SNIT n'indique pas un ordre de priorité des projets. Ils seront sélectionnés en fonction de leur pertinence, et l'avis de M. du Mesnil n'y change rien : c'est aux régions de prendre la main, car ce sont des acteurs de premier plan. Je souhaite que tous les opérateurs sachent quelle sera la stratégie pour les vingt-cinq ans à venir.

C'est moi, M. François Patriat, qui ai négocié l'augmentation de la TIPP, à la demande de l'Association des régions de France ; je vous ferai parvenir par écrit les détails fiscaux et budgétaires de ce dossier. Il faudra aussi réfléchir au versement transport et à son lien avec les régions.

Sur la Route Centre Europe Atlantique, le débat public est en cours.

M. Robert Navarro, j'ai la faiblesse de croire que mon projet est ambitieux ! Je ne suis pas hostile à un emprunt européen, mais j'observe que l'Union nous aide financièrement, que ce soit pour le projet Seine-Nord ou le contournement de Montpellier. N'attendons pas un éventuel emprunt !

Si nous consacrons seulement 1,6 % des dépenses aux infrastructures portuaires, c'est parce que cette proportion correspond aux besoins, mais elle ne reflète pas l'importance stratégique que nous accordons aux ports. L'essentiel est d'organiser l'attribution des sillons - d'où le rôle de l'Autorité de régulation ferroviaire - et d'en dédier aux sorties de port.

Quant à la route Troyes-Auxerre-Saint-Florentin, l'hypothèse d'une deux fois deux voies dans le cadre d'un programme de modernisation des itinéraires routiers (PDMI) n'est pas exclue.

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