Enfin, Mme Gisèle Gautier, présidente, a estimé que la place insuffisante faite aux femmes dans les professions des médias n'était pas sans incidences sur le contenu de l'information, en précisant que, d'après une enquête de l'Association des femmes journalistes, la proportion de femmes parmi les personnes mentionnées dans la presse française ne serait que de 17 %, soit un pourcentage nettement inférieur à la moyenne mondiale et à peu près stable depuis dix ans.
En outre - a-t-elle indiqué - l'information concernant les femmes n'est pas traitée de la même façon que celle relative aux hommes : les premières apparaissent dans les médias, le plus souvent, de façon anonyme, en position de victime, ou comme ayant un lien familial avec un homme, alors que les hommes sont très majoritairement cités avec leurs propres fonctions, et une préférence est donnée aux sujets dits « masculins ».