a souligné les défis posés par le développement des îles Wallis et Futuna, touchées par un fort exode de leur population. Il a souligné que le développement de cette collectivité incombait essentiellement à l'Etat. Il s'est félicité de l'inauguration de la nouvelle piste d'atterrissage de Futuna et a rappelé qu'un nouveau roi avait succédé au Lavelua, décédé l'an dernier.
Abordant la situation de la Polynésie française, il a indiqué qu'un contrat de projet avait été signé, doté de 435 millions d'euros. Il s'est inquiété des réflexions en cours sur le regroupement des implantations du service militaire adapté à Tahiti, mais a rappelé que la veille, lors de son audition en commission, M. Yves Jégo, secrétaire d'Etat chargé de l'outre-mer, avait assuré qu'une telle réforme ne se ferait pas.
Il a exposé que les transferts de compétences entre l'Etat et les provinces en Nouvelle-Calédonie se poursuivaient et que la réalisation du schéma de développement était en bonne voie. Il a rappelé que le récif corallien avait été inscrit au patrimoine mondial par l'UNESCO, ce qui impliquait de veiller à ce que l'exploitation minière ne mette pas en péril ces récifs. Il a souligné que l'usine de nickel de la province sud était désormais opérationnelle, engendrant 800 emplois permanents et 2.200 emplois induits. Il a indiqué que l'usine du nord devrait commencer son activité en 2013.
Il a rappelé que les Terres australes et antarctiques françaises comprenaient désormais cinq districts et que la réforme constitutionnelle de juillet 2008 avait permis de faire entrer ces territoires dans la Constitution. Il a souligné que l'année polaire internationale se terminerait le 1er mars 2009 et qu'il pourrait être envisagé d'organiser un colloque permettant de faire le point sur les actions réalisées au cours de cette manifestation.
Puis la commission a donné un avis favorable à l'adoption des crédits de la mission outre-mer du projet de loi de finances pour 2009.