a apporté les éléments de réponse suivants :
- l'entreprise Veolia Transport n'est pas hostile à l'existence d'opérateurs de proximité institués à l'initiative des régions ;
- les régimes spéciaux de retraite des cheminots doivent continuer d'être supportés par l'Etat, indépendamment de la qualité du titulaire d'un marché ferroviaire ;
- le groupe Veolia a noué des relations avec de très nombreux constructeurs, comme Alstom pour la France ou Bombardier pour le Canada. L'entreprise Veolia Transport tente donc de faire jouer la concurrence entre constructeurs, en choisissant le meilleur projet. En outre, elle se lie avec certains d'entre eux lorsqu'il s'agit de projets de partenariats public/privé particulièrement difficiles à mettre en place. Le processus industriel de construction de locomotives et de trains est très complexe, car les étapes de la construction d'un train concernent différents pays. Enfin, si l'idée de faire davantage travailler les entreprises françaises du groupe Bombardier est séduisante, cette décision ne relève pas, in fine, de Veolia Transport ;
- des avancées notables ont récemment été enregistrées sur la question de l'Europe sociale ferroviaire, mais il convient de garder à l'esprit la très forte hétérogénéité des conditions sociales en vigueur dans les Etats-membres. Ainsi, la Deutsche Bahn dispose de personnel sous statut, mais a créé une filiale avec des salariés de droit commun, de même que la SNCF avec sa filiale Keolis. En règle générale les salariés de Veolia Transport sont attachés à leur entreprise et bénéficient de conditions de travail et de rémunérations enviables.