a ensuite apporté les précisions suivantes :
- les chaines diffusées via la Télévision numérique terrestre (TNT) doivent, elles aussi, participer de manière significative au financement de l'audiovisuel public ;
- la création de guichets économiques centralisés est compatible avec le maintien d'une diversité éditoriale, dès lors que chaque chaîne conserve une politique d'achat propre ;
- les conventions collectives ne seront pas dénoncées, elles deviendront caduques du fait de la disparition de leurs signataires. Cela ouvre un large champ de négociation pour les partenaires sociaux, qui sont prêts à l'investir ;
- si les personnels sont prêts à participer à une réflexion constructive sur la stratégie de l'audiovisuel public, ils se refusent à accepter que les capacités d'investissement puissent diminuer dans un secteur en pleine expansion, qui ne cesse de vivre de nouvelles mutations technologiques ;
- en l'état actuel, le projet de cahier des charges apparaît très normatif et ne semble pas laisser aux professionnels de la télévision publique les marges de manoeuvre dont ils ont besoin pour exercer leur métier en toute indépendance. Les déclarations récentes de responsables politiques sur les grilles de programme ne peuvent qu'être inquiétantes de ce point de vue ;
- il y a lieu de se réjouir que la commission des affaires culturelles reconnaisse que le financement global de la réforme ne semble pas encore entièrement garanti.