Après avoir déploré l'absence de salariés de France Télévisions à la commission « Copé », véritable « forfait » contre la démocratie, M. Jack Ralite a déclaré que le projet de loi relatif à la communication audiovisuelle et au nouveau service public de la télévision risque de transformer le paysage audiovisuel français en un lieu de confrontation entre la « télé caddie » et la « télé éducative ». A cet égard, il a appelé de ses voeux une télévision généraliste, populaire et de création.
Soulignant que de la démocratie peut naître l'absolutisme, il a ainsi souligné qu'au vu du poids de la télévision, la nomination du président de France Télévisions par le Président de la République constituait un risque majeur.
En réponse aux intervenants, Mme Carole Petit a estimé que les dispositions relatives à la nomination et à la révocation du président de France Télévisions comportaient des risques d'inconstitutionnalité. Sur le plan économique, elle a souligné qu'il fallait laisser du temps au groupe France Télévisions pour rétablir l'équilibre.