Après avoir salué l'étroite collaboration nouée au cours des derniers mois entre la mission commune d'information du Sénat sur la politique en faveur des jeunes et la commission de concertation sur la politique de la jeunesse que lui-même présidait, M. Martin Hirsch, haut commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté, haut commissaire à la jeunesse, a présenté le programme 163 du projet de loi de finances pour 2010 dont la gestion lui incombe. Les crédits de ce programme, qui couvre les actions en faveur de la jeunesse, hors des champs de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et du ministère de l'emploi, augmentent de 60 % par rapport à la loi de finances initiale pour 2009. Ces 85 millions supplémentaires permettront, d'une part, la mise en place de dispositifs expérimentaux en matière de santé, de logement et d'égalité des chances, et, d'autre part, le financement du service civique si la proposition de loi actuellement en cours de discussion était adoptée.
Reprenant les principales mesures en faveur des jeunes présentées le 29 septembre 2009 en Avignon par le Président de la République, M. Martin Hirsch, haut commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté, haut commissaire à la jeunesse, a précisé que l'extension du revenu de solidarité active (RSA) aux jeunes de moins de vingt-cinq ans coûterait 250 millions d'euros, que le développement du contrat d'insertion dans la vie sociale (CIVIS) nécessiterait 80 millions d'euros, que les aides aux missions locales s'élèveraient à 40 millions d'euros et que 30 millions seraient consacrés à la mise en place de plateformes régionales destinées à la détection et à la lutte contre le décrochage scolaire. En outre, une disposition du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2010 permettra le doublement de l'aide à la souscription d'une mutuelle pour un coût de 30 millions d'euros. Enfin, 150 millions d'euros seront consacrés au financement, à partir de septembre 2010, du dixième mois de bourse dans les universités dont le cursus aura été étalé sur dix mois.
est ensuite revenu sur les textes législatifs en discussion dans son champ de compétences. Il a approuvé les enrichissements apportés par le Sénat au projet de loi sur la formation professionnelle en matière d'orientation et de lutte contre le décrochage. Il s'est déclaré très favorable à l'adoption de la proposition de loi sur le service civique, en soulignant qu'un engagement au service de l'intérêt général contribue fréquemment à la construction de parcours individuels chargés de sens.
Puis, un débat s'est engagé avec les membres de la commission.