a souhaité savoir pourquoi Endesa France n'avait pas prévu de projet de développement de capacités de production en Bretagne, région pourtant déficitaire en matière de production d'électricité, et connaître les conséquences du possible rachat d'Endesa par le groupe allemand E.ON.
Après avoir indiqué que la candidature d'Endesa à un appel d'offres pour un projet en Bretagne n'avait pas été retenue, M. Alberto Martin Rivals, directeur général d'Endesa France, a relevé qu'E.ON, initiateur d'une offre publique d'acquisition (OPA) sur Endesa, avait déclaré vouloir garder le plan industriel de l'énergéticien espagnol, comparant la possible position future de celui-ci au sein du groupe E.ON à celle d'Electrabel au sein de Suez, qui a su lui conserver une identité et une assez large autonomie. Il a déclaré qu'il n'attendait donc pas de conséquences négatives d'une prise de contrôle d'E.ON sur Endesa, jugeant de plus qu'un tel rapprochement pourrait permettre à Endesa de diversifier ses sources d'approvisionnement en gaz.